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Page:Darby - Le Ministère, considéré dans sa nature, dans sa source, dans sa puissance et dans sa responsabilité.djvu/54

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aux Éphésiens, nous voyons en première ligne ce qui est commun à tous ; ce qui est spécial à chacun vient ensuite, et ces dernières choses ne sont que pour effectuer les premières. Que la fraternité ne déplace pas les dons ; mais que les dons servent à la fraternité. Le sentiment de la présence de Dieu met toutes choses à sa place.

***

Le même Seigneur peut dire : « vous êtes tous frères » ; et : fortifie tes frères. » Pour pouvoir vraiment les fortifier, l’on fera toujours quelque expérience pénible de soi-même, comme Pierre. Ce n’est pas ainsi que l’homme s’y prendrait, mais Dieu s’y prend ainsi.

Renier le Sauveur qu’il avait accompagné pendant trois ou quatre ans ; détruire, s’il l’avait pu, son nom de dessus la terre, voilà, quant à notre importance, la préparation par laquelle Dieu fait passer, quand Il veut mettre quelqu’un en avant dans son service. Peut-être, de plus, une écharde dans la chair, parce que l’autre ne suffit pas. Car que sommes-nous, et qui suffit pour ces choses ?

Que Dieu Lui-même dirige son Église selon ses besoins, selon l’amour et les richesses de grâce qui sont en Jésus, par la puissance du St.-Esprit qui demeure en elle !