Page:Darby - Le Nouveau Testament 1859.djvu/117

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morceaux douze paniers pleins, et [des restes] des poissons. 44Et ceux qui avaient mangé les pains étaient cinq mille hommes. 45Et aussitôt il contraignit ses disciples de monter sur une nacelle, et d’aller devant lui à l’autre bord, vers Bethsaïda, pendant qu’il renverrait la foule. 46Et leur ayant donné congé, il s’en alla sur une montagne pour prier.

47Et le soir étant venu, la nacelle était au milieu de la mer, et lui seul à terre. 48Et il les vit se tourmenter à ramer, car le vent leur était contraire ; et vers la quatrième veille de la nuit, il vient vers eux, marchant sur la mer ; et il voulait passer à côté d’eux. 49Mais eux le voyant marcher sur la mer, crurent que c’était un fantôme, et ils poussèrent des cris ; 50car ils le virent tous, et ils furent troublés. Et aussitôt il parla avec eux, et leur dit : Ayez bon courage ; c’est moi ; n’ayez point de peur. 51Et il monta vers eux dans la nacelle et le vent tomba. Et ils furent excessivement frappés et étonnés en eux-mêmes, 52car ils n’avaient pas été rendus intelligents par les pains, car leur cœur était endurci.

53Et ayant passé à l’autre bord, ils vinrent en la contrée de Génézareth, et ils abordèrent. 54Et comme ils sortaient de la nacelle, ils le reconnurent aussitôt. 55Et ils connurent par toute la contrée d’alentour, et se mirent à apporter de tous côtés, dans de petits lits, ceux qui se portaient mal, là où ils entendaient dire qu’il était. 56Et où que ce fût qu’il entrât, dans les villages, ou dans les villes, ou dans les campagnes, ils plaçaient les malades dans les marchés, et ils le priaient [de permettre] qu’ils touchessent le bord de sa robe seulement ; et tous ceux qui le touchaient étaient guéris.

VII. — Et les pharisiens et quelques-uns des scribes, qui étaient venus de Jérusalem, s’assemblent auprès de lui. 2Et voyant quelques-uns de ses disciples mangeant du