Page:Darby - Le Nouveau Testament 1859.djvu/510

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ministrateur de Dieu, non adonné à son sens, non colère, non adonné au vin, non batteur, non avide d’un gain déshonnête, 8mais hospitalier, aimant le bien[1], sage, juste, pieux, continent, 9tenant ferme la fidèle parole, selon la doctrine [qui a été enseignée], afin qu’il soit capable, tant d’exhorter par la saine doctrine, que de convaincre les contredisants. 10Car il y a beaucoup d’insubordonnés vains discoureurs et séducteurs, principalement ceux qui sont de la circoncision, auxquels il faut fermer la bouche, 11qui renversent des maisons entières, enseignant pour un gain déshonnête, ce qui ne convient pas. 12Quelqu’un d’entre eux, leur propre prophète, a dit : « Les Crétois sont toujours menteurs, mauvaises bêtes, ventres paresseux. » 13Ce témoignage est vrai ; c’est pourquoi reprends-les vertement, afin qu’ils soient sains dans la foi, 14ne s’adonnant pas aux fables judaïques et aux commandements des hommes qui se détournent de la vérité. 15Toutes choses sont pures pour ceux qui sont purs, mais rien n’est pur pour ceux qui sont souillés et incrédules, mais leur entendement et leur conscience même sont souillés. 16Ils professent de connaître Dieu, mais ils le renient dans [leurs] œuvres, étant abominables, et désobéissants, et réprouvés pour toute bonne œuvre.

II. — Mais toi, annonce les choses qui conviennent au sain enseignement : 2Que les vieillards soient sobres, graves, sages, sains dans la foi, dans la charité et dans la patience. 3De même que les femmes âgées soient, dans toute leur manière d’être, comme il convient à des femmes saintes, — ni médisantes, ni asservies à beaucoup de vin, enseignant de bonnes choses, 4afin qu’elles forment[2] les jeunes à aimer leurs maris, à aimer leurs

  1. ou : les gens de bien.
  2. litt. : rendent sages.