Page:Darby - Le Nouveau Testament 1859.djvu/597

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front ; 17et que personne ne peut ni acheter, ni vendre, sinon celui qui à la marque, le nom de la bête, ou le nombre de son nom. Ici est la sagesse. 18Que celui qui a de l’intelligence compte le nombre de la bête ; car c’est un nombre d’homme, et son nombre est six cent soixante-six[1].

XIV. — Et je vis : et voici l’agneau se tenant sur la montagne de Sion, et avec lui, cent quarante-quatre milliers, qui avaient son nom et le nom de son père écrits sur leurs fronts. 2Et j’entendis une voix du ciel, comme une voix de grandes eaux, et comme une voix d’un grand tonnerre, et la voix que j’entendis [était] comme de joueurs de harpes, jouant de leurs harpes ; 3et ils chantent un cantique nouveau devant le trône, et devant les quatre animaux et devant les anciens ; et personne ne peut apprendre le cantique, sinon les cent quarante-quatre milliers qui ont été achetés de la terre. 4Ce sont ceux qui ne se sont point souillés avec les femmes, car ils sont vierges ; ce sont ceux qui suivent l’agneau où qu’il aille ; ceux-ci ont été achetés d’entre les hommes, des prémices à Dieu et à l’agneau. 5Et il n’a pas été trouvé de mensonge dans leur bouche, car ils sont irrépréhensibles.

6Et je vis un autre ange volant par le milieu du ciel, ayant l’évangile éternel[2], afin de l’annoncer[3] à ceux qui habitent sur la terre, et à toute nation, et tribu, et langue et peuple, disant à haute voix : 7Craignez Dieu, et donnez-lui gloire, — car l’heure de son jugement est venue ; et rendez hommage à celui qui a fait le ciel, et la terre, et la mer et [les] fontaines d’eaux.

8Et un autre ange suivit, disant : Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande, parce que toutes les nations ont bu du vin de la fureur de son impudicité.

  1. ou : χξς.
  2. ou : une éternelle bonne nouvelle.
  3. litt. : évangéliser.