la présence de Dieu. Il a accompli ce qui glorifie pleinement son Père.
J’ai la justice de Dieu qui est mort pour mon péché ; j’ai la vie dans le Fils, dans le second Adam ; ma part est d’être avec Lui. Je sais que Jésus m’apporte la justice de Dieu, et le prix de cette justice.
Dieu m’a aimé en Jésus ; il a donné pour moi son Fils, ce qu’il a de plus précieux dans le ciel. Je suis l’objet de son amour ; et, maintenant, monté au-dessus des nuages épais qui étaient entre moi et Dieu, je suis en la présence de celui qui m’a conduit à la demeure de sa sainteté. — Je suis dans le Père, parce que Christ a fait la paix par le sang de sa croix. Cette paix parfaite est en Lui. Maintenant j’ai la paix, chers amis, et tous ceux qui croient l’ont aussi. Je suis assez élevé, et je puis dire, en contemplant Jésus : Ah ! il l’a bien mérité.
Dès qu’on est placé dans la présence de Dieu, on sent toute sa petitesse. — J’ai mérité l’enfer, peut-on se dire, mais je puis comprendre ce que Dieu me donne. Où donc ai-je trouvé tout cela ? En Christ. Qu’est-ce qui ne lui appartient pas ? Christ est l’objet de tout l’amour de Dieu. Autant j’ai de force pour compter tout ce que je trouve en Dieu, autant je puis m’en approprier. Celui qui est descendu dans les parties les plus