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Page:Darby - Les types du Lévitique.djvu/50

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monde, afin que nous, sacrificateurs et rois, nous puissions, par la foi, manger de ce pain et ne pas mourir. — C’était une chose très-sainte dont Aaron et ses fils pouvaient seuls manger : — et qui sont ceux qui se nourrissent de Christ, sinon ceux qui, sanctifiés par le Saint-Esprit, vivent d’une vie de foi ? Le Christ n’est-il pas la nourriture de nos âmes consacrées à Dieu, Lui qui nous consacre pour toujours à Dieu ? Dans le Saint, qui est doux et humble de cœur, dans Celui qui luit comme la lumière de la perfection humaine et de la grâce divine au milieu d’une race corrompue, nos âmes ne goûtent-elles pas ce qui nourrit, ce qui sanctifie ? — Ne sentons-nous pas ce que c’est qu’être offerts à Dieu, en suivant, par la symphathie de l’Esprit de Jésus demeurant en nous, la vie de Jésus envers Dieu et envers les hommes dans le monde ? Exemple pour nous, il porte l’empreinte d’un homme vivant entièrement pour Dieu ; il nous tire après Lui, étant Lui-même la force qui nous fait avancer dans le chemin qu’il a parcouru, — et nous y trouvons notre bonheur. En réfléchissant avec tant de joie à ce qu’était Jésus sur la terre, nos cœurs ne s’attachent-ils pas à Lui ? ne Lui deviennent-ils pas semblables ? — Nous l’admirons, — nous sommes humiliés et nous tendons, par la grâce, à lui ressembler. — Source de la nouvelle vie qui nous est communiquée, l’exemple qu’il nous offre de la perfection de cette