tive, pure, sanctifiante, — mais c’est la grâce. Nous sommes liés à Dieu par l’énergie de la volonté divine, par l’obligation de la promesse divine ; toutefois cette énergie et cette fidélité sont celles de Dieu et non pas les nôtres. Elles sont basées sur le sacrifice de Christ, par lequel sacrifice l’alliance de Dieu nous est scellée et nous est rendue infailliblement assurée ; — autrement Christ ne serait pas honoré. C’est l’alliance de Dieu rendue ferme par le moyen de deux choses immuables dans lesquelles il est impossible que Dieu mente.
Le levain et le miel, qui représentent le péché et nos affections naturelles, ne peuvent entrer dans le sacrifice de Dieu ; — mais l’énergie de sa grâce (qui, tout en n’épargnant pas le mal, assure le bien) nous fait jouir d’une manière infaillible des fruits et des effets de ce sacrifice. — Le sel ne constituait pas l’offrande ; cependant il devait se trouver dans toutes les offrandes. Il ne pouvait, en effet, manquer en ce qui était de Dieu. Il faut nous rappeler que le caractère essentiel et distinctif de cette offrande, comme de la première dont nous avons parlé, c’est qu’elle était offerte à Dieu. Ce n’était pas le cas d’Adam. Dans son état d’innocence, il jouissait de Dieu : il en rendait grâces ou, du moins, il devait le faire ; mais il n’y avait là que jouissance et reconnaissance ; il ne pouvait pas se présenter lui-même en offrande à Dieu. — Or ce fut là l’essence de la vie de Christ ; — elle