le raisonnement de l’apôtre, quant aux choses offertes aux idoles. Faisant aussi allusion au sacrement de la cène du Seigneur, dont la signification est associée avec ce type, il dit : « Voyez Israël selon la chair ; ceux qui mangent les sacrifices n’ont-ils pas communion avec l’autel ? » (1 Cor. X, 18.) En effet, les festins s’alliaient tellement à un sacrifice, qu’au désert, où cela était faisable, personne ne ! devait manger de la chair d’un animal quelconque, à moins de l’avoir présenté devant le Tabernacle comme une offrande. — Pour nous, nous devons manger au nom du Seigneur Jésus, lui offrant nos sacrifices de louanges, c’est-à-dire, le fruit des lèvres qui confessent son Nom ; nous consacrons ainsi tout ce à quoi nous participons, et nous nous consacrons aussi nous-mêmes à Dieu en communion avec Celui qui nous le donne, et avec Celui qui nous en assure la jouissance. Mais ce qui nous occupe était un sacrifice proprement dit. Ainsi donc l’offrande de Christ, comme un holocauste, est agréable à Dieu ; Il y prend plaisir ; son âme y trouve ses délices et sa joie ; c’est une offrande de bonne odeur à l’Éternel. En présence du Seigneur, à sa table, pour ainsi dire, les adorateurs s’approchent en vertu de ce parfait sacrifice, ils s’en nourrissent ; ils ont communion avec Dieu dans ces mêmes délices ; cette même joie dans le sacrifice parfait de Jésus, qui s’est ainsi offert à Dieu. Dieu lui-même se réjouit de
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