dans le cas d’un sacrifice d’actions de grâces, la chair devait être mangée le jour même où elle était offerte : — « On n’en laissera rien jusqu’au matin. » La purification de l’adorateur était identifiée avec l’acte d’offrir la graisse à Dieu ; ainsi il est impossible de séparer le culte spirituel et vrai, la vraie communion, d’avec Christ s’offrant sans tache à Dieu. — Dès le moment que nous le perdons de vue, et que notre culte se sépare de Jésus, de l’efficace de son sacrifice et du sentiment de ce qu’il est pour nous auprès du Père, qui trouve en lui tout son bon plaisir, ce culte devient charnel, il revêt ou le formalisme ou la satisfaction de la chair. Si l’on mangeait le sacrifice de prospérité séparément de l’offrande de la graisse, ce n’était plus qu’une fête charnelle ou une simple forme du culte, qui n’avait plus rien de commun avec la chose dans laquelle Dieu trouvait ses délices et son bon plaisir ; et cet acte non-seulement ne lui était pas agréable mais devenait positivement mauvais.
Quand le Saint-Esprit nous fait entrer dans le vrai culte spirituel, il nous fait entrer en communion avec Dieu en la présence de Dieu, et alors tout ce qu’est à ses yeux le sacrifice de Christ, est nécessairement présent à notre esprit. Il est l’offrande agréée de Dieu. Nous y sommes associés ; le sentiment du bon plaisir que Dieu prend à cette offrande forme une partie intégrante et indispensable de notre