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Page:Darby - Les types du Lévitique.djvu/67

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(VII, 21). Le culte, ce qui se passe en nos cœurs dans le culte, n’est pas à nous — mais à l’Éternel. Le Seigneur l’a mis là pour notre joie, afin que nous eussions part à l’offrande de Christ, à sa joie en Christ ; mais dès que nous voulons nous approprier ce culte, nous le profanons. C’est pourquoi ce qui restait du sacrifice était brûlé au feu ; et ceux qui étaient souillés ne pouvaient en manger. C’est pour la même raison qu’il était nécessaire de l’associer avec la graisse brûlée à l’Éternel, afin que ce fût réellement Christ en nous et par conséquent la communion véritable, la présentation, faite par nos âmes à Dieu, de Christ dont nous nous nourrissons. — Rappelons nous que tout notre culte appartient à Dieu, — qu’il est l’expression de l’excellence de Christ en nous, et que de cette manière il devient notre joie avec Dieu, — comme par un seul esprit. — « Je suis en mon Père, — vous êtes en moi, je suis en vous, » dit le Seigneur. C’est là l’union merveilleuse qui existe dans la grâce comme dans la gloire. Notre culte, c’est la jouissance de cette union dans le cœur par Christ. De même quand le Seigneur exerce le ministère de ce culte, il dit encore : « J’annoncerai ton nom à mes frères, je te louerai au milieu de l’assemblée. » — Puissions-nous accompagner de nos voix et de nos cœurs notre chantre céleste ; ainsi nos chants seront bien conduits et nos sacrifices de louanges seront assurément