le faisait, non comme adorateur, mais comme pécheur ; non comme net, pour jouir de la communion avec Dieu, mais comme coupable et souillé. — Et, au lieu d’être identifié avec l’acceptation de la victime agréée de Dieu (quoique, par la suite, cela fût vrai), la victime était identifiée avec son péché et sa souillure ; elle était faite péché pour lui et était traitée en conséquence. Dans le sacrifice pur et simple pour le péché, c’était entièrement le cas. — J’ai ajouté : « quoique par la suite cela fût vrai, » parce qu’en plusieurs des offrandes pour le péché une certaine partie du service les identifiait avec l’acceptation de Christ, toujours agréable à Dieu, acceptation qui, en celui qui réunissait dans sa personne la vertu de tous les sacrifices, ne pouvait jamais être entièrement perdue de vue.
La distinction entre l’identité de la victime avec le péché du coupable, et l’identité de l’adorateur avec la victime agréée de Dieu, fait voir très-clairement la différence qui existe entre ces sacrifices ; elle nous présente aussi les deux faces de l’œuvre de Christ.
J’en viens maintenant aux détails. Il y avait quatre classes ordinaires d’offrandes pour le péché, et en outre deux cas particuliers, deux autres exemples très-importants et dont nous parlerons plus tard.
La première classe, en Lévitique IV, renferme les péchés qui violaient la conscience naturelle. — La seconde, jusqu’au 13e verset