de la confiance dans un bras de chair, et Dieu trouva bon de châtier Israël pour lui faire voir que cette confiance était vaine, — de même que la force de l’Éternel avait été manifestée comme pleinement suffisante pour le cas de Jéricho.
Quoi qu’il en soit à cet égard, il est évident, d’après les détails de ces offrandes pour le péché, que Dieu prend toujours connaissance du péché ; il peut le pardonner, mais non passer par dessus. Un péché inaperçu par l’individu qui en est coupable et qui lui demeure caché, n’est cependant pas caché à Dieu ; car pour quelle raison demeure-t-il caché au coupable, sinon parce que son intelligence spirituelle est obscurcie par le péché et par la négligence qui en est la suite ? — Dieu juge du péché par ce qui est convenable à lui-même et non par ce qui est convenable à l’homme. L’Éternel habite au milieu d’Israël, et il faut qu’Israël soit jugé selon ce qui est digne de la présence de Dieu. — Nos priviléges sont la mesure de notre responsabilité. Les hommes n’admettent dans leur société que les personnes qu’ils jugent dignes d’y être ; ils n’y admettent pas les hommes corrompus en excusant leur méchanceté, parce qu’il convient à leurs habitudes d’agir ainsi. Est-ce Dieu seul qui doit profaner sa présence en agissant autrement ? Est-ce que tout le mal dont la corruption de l’homme peut le rendre coupable, doit être sanctionné uniquement