pitiatoire la base des rapports entre Dieu et nous. — Les autres sacrifices avaient pour but de maintenir et de rétablir la communion de ceux qui, par grâce, étaient déjà entrés dans ces rapports avec Dieu. — C’est pourquoi le sang était répandu sur l’autel des parfums, qui était le symbole de l’exercice de cette communion, et le reste en était répandu sur l’autel des holocaustes, comme cela se faisait ordinairement dans tous les sacrifices. Comme nous l’avons vu, le corps était brûlé. Quant aux offrandes qui se faisaient pour le péché et pour le délit d’un individu, la communion du corps n’en souffrait pas directement, mais l’individu était privé de la jouissance de cette communion. — C’est pourquoi l’autel des parfums n’était pas souillé ou, pour ainsi dire, rendu incapable de servir à l’usage qu’on en faisait ; au contraire, il ne cessait pas d’être employé. Le sang de ces sacrifices était donc mis sur les cornes de l’autel des holocaustes, à l’endroit dont s’approchait l’individu. — Là, par Christ et par l’efficace du sacrifice de Christ offert une fois pour toujours, toute âme s’approche ; et, étant agréée en vertu de ce sacrifice, elle jouit de toute la bénédiction et de tous les priviléges dont le corps de l’Église est continuellement en jouissance et en possession.
Il faut remarquer encore une autre circonstance des offrandes pour le péché individuel. Le Sacrificateur qui offrait le sang, mangeait