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Page:Darby - Les types du Lévitique.djvu/80

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infiniment plus précieuse et établie sur une conscience de nouveau fortifiée des richesses et de la sûreté de cette médiation que Christ accomplit éternellement pour nous, non pour changer l’intention de Dieu envers nous, mais pour garantir notre communion actuelle et notre jouissance de cette communion, malgré nos misères et nos fautes, dans la présence, la gloire et l’amour de Celui qui ne change pas.

Il reste encore à attirer l’attention sur quelques circonstances intéressantes. Il est remarquable qu’il n’y avait rien qui, plus que l’offrande pour le péché, portât le caractère de sainteté et d’une entière séparation à Dieu. Dans le cas des autres sacrifices, Dieu acceptait ; -c’était une bonne odeur, et dans quelques cas nos gâteaux levés s’y trouvaient mêlés ; mais tout cela passait en délices naturelles, pour ainsi dire, que Dieu prenait en ce qui était parfait et excellent. Mais dans les sacrifices pour le péché, il était expressément commandé que la victime fût entièrement sans tache. Toutes les précautions possibles étaient prises pour en démontrer la sainteté inviolable (Lév. VI, 25, 28). Dans toute l’œuvre de Jésus, il n’y a rien qui démontre autant sa sainteté positive, sa parfaite et entière séparation à Dieu, que le fait qu’il a porté nos péchés. Celui-là seul qui n’avait point connu le péché, pouvait être fait péché ; — et l’acte même de porter le péché marque la séparation à Dieu la plus entière qu’il soit