jointures du fournissement, prend l’accroissement du corps, selon la vigueur qui est dans la mesure de chaque partie pour l’édification de soi-même en charité. Les dons sont donnés non pas pour l’édification d’une Église, mais « pour l’édification du corps de Christ, (v. 12). Ils se trouvent placés, non pas dans une Église, mais dans l’Église. Les conséquences de ce principe sont de toute gravité, attendu que si je suis docteur, je ne le suis pas d’une Église, mais dans l’Église. Mais, dira-t-on peut-être, ce corps a son unité dans les cieux. Je réponds que l’apôtre parle du service des membres du corps ici-bas, des jointures de service ici-bas, dont l’œuvre sera terminée quand l’Église sera glorifiée.
Du reste l’application de ce passage à l’Église, société ici-bas, est selon les vues de l’auteur de la brochure lui-même, page 43, et nous pouvons nous convaincre de cette application en lisant avec attention les passages qu’il cite. L’Église est donc un seul corps ici bas, et les dons envoyés d’en-Haut sont des dons placés comme des jointures dans le corps tout entier. On pourrait citer ici toute l’Épître aux Éphésiens, car cette vérité fondamentale et précieuse en forme le sujet d’un bout à l’autre.
La même vérité se retrouve au chapitre 12 de la première aux Corinthiens. Il n’y a qu’un même Esprit… Mais un seul et même Esprit fait toutes ces choses, distribuant à chacun ses dons comme il le trouve à propos. Car comme le corps n’est qu’un, et cependant il a plusieurs membres, mais tous les membres de ce corps qui n’est qu’un, quoiqu’ils soient plusieurs, ne sont