pensées de Dieu, de comparer très-soigneusement ce que je dis avec les passages cités, et de voir si le tout est exact.
Notre frère passe par-dessus Jude, parce que ce que j’ai dit est obscur ; je tâcherai de le rendre plus clair. Je dis que la Parole de Dieu nous enseigne que le mal qui sera l’objet du jugement du Seigneur Jésus, quand il viendra, est entré dans l’Église dès le commencement ; que ce mal doit continuer, et que malgré toute la patience et la bonté de Dieu, il l’amènera en jugement. Je cite Jude à l’appui de cette assertion. Il nous enseigne que certaines personnes s’étaient déjà glissées dans l’Église qui avaient été ordonnées pour une telle condamnation. Quoique dans ce moment-là ces personnes ne fussent pas encore ainsi manifestées, il leur donne, par l’Esprit de prophétie, ces trois caractères : la haine naturelle du cœur aliéné de Dieu, tel que celui de Caïn ; l’enseignement de l’erreur pour courir après la récompense, comme Balaam, et la révolte ouverte, semblable à celle de Coré. Dans ce dernier état ils périssent. Il dit que ce sont de ces gens dont Enoch a prophétisé quand il a dit que le Seigneur viendrait avec ses saints, qui sont par milliers, pour juger ceux qui ont parlé contre lui, etc. Toutefois il y aura des fidèles, mais déjà, dès le temps de Jude, le mal qui doit se terminer par une révolte ouverte et qui doit être l’objet du jugement de Christ à son avénement, se trouvait dans l’Église. Examinez l’épître ; elle n’est pas si longue ; et voyez si elle ne par le pas d’un mal qui s’était déjà glissé dans l’Église, et qui amènerait le jugement ; de gens qui étaient encore cachés, mais qui plus pleinement manifestés seraient l’ob-