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Page:Darby - Quelques développements nouveaux sur les principes émis dans la brochure intitulée - de la formation des églises.djvu/45

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lité envers son peuple, rendue encore plus éclatante par ce moyen, la grâce qui leur fait miséricorde comme à un peuple pécheur et coupable qui a repoussé les promesses ; sagesse qui par le moyen de cette réjection temporaire, appelle les Gentils, non pas pour être son peuple terrestre, quoiqu’ils soient éprouvés sur la terre, mais pour remplir les cieux de sa gloire. Alors, ayant rappelé son ancien peuple à la jouissance des promesses, il leur fera voir aussi bien qu’au monde qu’il a pu aimer de pauvres pécheurs comme il a aimé son Fils bien-aimé, et les rendre participants de la même gloire en vertu de leur union avec Jésus, à la louange de sa gloire. Dirai-je que c’est la même économie que la pré sente, où je chemine dans la tristesse quoique joyeux, en soupirant après ce beau jour où je verrai ce cher Sauveur, qui m’a aimé jusqu’à donner sa vie pour moi, et où, bonheur infini ! je lui serai fait semblable. Ne dirai-je pas plutôt : Viens bientôt, Seigneur Jésus, viens bientôt !

Enfin, notre frère dit qu’il voit une menace faite aux Gentils. Je demande une menace de quoi ? n’est-ce pas d’être retranchés ? Et maintenant jetons les yeux tout autour de nous, et voyons si les Gentils qui ont été en tés à la place des Juifs, si la Chrétienté a persévéré dans la bonté de Dieu.

Il n’est pas nécessaire de parler du système Romain, quoiqu’il y ait des âmes sauvées dans ce système, on ne peut pas en douter. Nous ne parlerons pas non plus des Grecs qui subsistent à peine sous la domination des Mahométans, cette verge envoyée de Dieu, ou qui sont plongés dans la superstition d’une hiérarchie domi-