Page:Darby - Sur la formation des églises 1841.pdf/8

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pour lequel elle a été formée, elle est apostate. Tel est, à son propre témoignage, l’état public du Christianisme.

Dans ces pays-ci, ce que la Réformation a produit en réalité (c’est-à-dire, des symboles publics des grandes vérités du salut) a cessé d’exister.

POSITION DE LA DISSIDENCE QUANT À LA RÉUNION DES FIDÈLES.

Nous sommes donc d’accord que l’union de tous les enfans de Dieu en un est selon l’intention du Seigneur exprimée dans sa Parole. Mais, je le demande en passant, peut-on croire que les Églises dissidentes, telles qu’elles existent dans ce pays ou dans quelque autre que ce soit, aient atteint ce but ou qu’il soit probable qu’elles l’atteindront ?

Cette vérité de l’union des enfans de Dieu, l’Écriture la présente réalisée en différentes localités ; et, dans chaque localité centrale, les chrétiens qui s’y trouvaient formaient un seul corps. Les Écritures sont parfaitement claires sur ce sujet. On a soulevé des objections sur la possibilité de cette union, mais on ne présente rien qui soit tiré de la Parole. On dit : Comment cela serait-il possible à Londres ou à Paris ? Cela était possible à Jérusalem, où il y avait plus de cinq mille fidèles ; et, s’ils se réunissaient dans des maisons et des chambres particulières, ils n’en étaient pas moins un seul corps dirigé par un seul Esprit, par un seul gouvernement, dans une seule communion et reconnu tel. Ainsi à Rome ou ailleurs, une épître adres-