cepté les conclusions de ceux qui ont rendu ce témoignage.
Les a-t-on acceptées au fond de la conscience devant Dieu, pour se placer humblement dans la position qui découle de l’admission de ces principes ? Hélas ! nullement. On se borne à dire que, depuis les premiers siècles, il est vrai, tout a été corrompu ; que l’ordre établi de Dieu a été abandonné, et que l’ordre de choses qui en est résulté est du Diable. Il est vrai, dit-on encore, que l’unité visible de l’Église a été détruite ; mais on ajoute : Je peux la rétablir tout aussi bien que les Apôtres ; et ceux qui ne se soumettent pas à ce que j’ai établi, sont les ennemis de l’unité de l’Église.
Les faits sont admis par l’intelligence, pour donner lieu à l’action prétentieuse de la volonté de l’homme. La vérité n’a pas pénétré dans la conscience, pour la placer dans l’humiliation devant Dieu.