Page:Darby - Vues Scripturaires sur la Question des Anciens.djvu/9

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Ma réponse à ces reproches, tout en confessant l’incapacité humiliante où l’Église se trouve de rétablir certaines choses qu’elle a perdues, maintenait toute l’autorité de la Parole à tous égards.

N’est-ce donc pas une chose un peu surprenante, que de voir ceux qui décriaient, à qui voulait les entendre, le système d’évangile-code, nous accuser aujourd’hui de désobéissance, et même de blasphème (car ils en sont venus là), parce que l’on ne se soumet pas à eux, lorsqu’ils insistent sur ces mêmes ordonnances, y ajoutant la prétention d’être en état de les remettre en vigueur ?

S’il ne s’agissait que de la controverse, il suffirait de les inviter à se répondre à eux-mêmes. Et pourquoi, lorsque, en apparence au moins, il s’agit tout simplement pour vous de vous maintenir, au milieu du mouvement universel, dans une autorité qui vous échappe, voudriez-vous nous imposer ce chapitre de ce que vous appelez avec mépris Évangile-code, et nous imposer celui-là en biffant tout le reste comme ne faisant pas loi, et en repoussant, en principe, la perpétuité obligatoire de ce qui s’y trouve, en niant même l’existence de ce caractère obligatoire en dehors de l’occasion même qui a donné lieu à la direction apostolique ? Vous auriez dû, au moins, laisser au public chrétien le temps d’oublier ce que vous alléguiez il y a six mois, et que vous répétiez il n’y a pas six semaines.

Mais la chose est trop sérieuse pour la traiter ainsi, car il s’agit des intérêts de l’Église de Dieu. Il s’agit de s’assurer de la vérité, et d’y marcher par la puissance de la précieuse grâce de Dieu. Il ne suffit pas de démontrer les erreurs de ceux qui s’y opposent, triste emploi