Page:Darien-Descaves - Les Chapons.djvu/44

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

CATHERINE.

Oh ! un matelas par terre… pour moi…

MADAME BARBIER.

Comme tu voudras. Dans un temps comme celui que nous traversons, vois-tu, les honnêtes gens ont besoin de vivre rassemblés, de se sentir les coudes… On est plus forts pour résister. Fais aussi un paquet de tes affaires. Nous leur trouverons une place provisoire (Appels et bruit au dehors.) Ah ! ils veulent dîner.

CATHERINE.

Je vas les servir.

MADAME BARBIER.

Non ; c’est moi qu’ils réclament. Occupe-toi de ton déménagement (Au fond.) Je vais mettre leur couvert (Ouvrant la porte.) Tiens, monsieur Barbier, voici justement M. Raquillet qui vient te tenir compagnie. Entrez donc. Mais non, vous ne nous dérangez pas. (Elle s’efface pour laisser passer Raquillet et sort ; Catherine referme la porte et sort à gauche.)



Scène X


BARBIER, RAQUILLET.
RAQUILLET.

Eh ! bien… Êtes-vous satisfait des vôtres ?

BARBIER.

Mon Dieu… Et vous ?