Page:Darien-Descaves - Les Chapons.djvu/52

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BARBIER.

Tout à l’heure… Quelques petits drapeaux à planter… (Il met la carte sur la table et s’assied d’un côté, madame Barbier de l’autre.)

CATHERINE, se couchant.

Ben alors, bonne nuit.

MADAME BARBIER.

Bonne nuit, Catherine.

BARBIER, bas, par-dessus la table.

Elle dissimule… Elle est rudement forte !

MADAME BARBIER.

Si nous la laissions seule, dans cinq minutes elle serait chez les Prussiens.

BARBIER.

As-tu enfermé les couteaux de cuisine ? C’est une idée de Raquillet.

MADAME BARBIER.

Tout… jusqu’au tourne-broche.

BARBIER.

Assez d’objets peuvent devenir, entre ses mains, des armes terribles… Un chandelier, par exemple ; il faudra cacher aussi nos chandeliers massifs. Raquillet a raison… Ce ne sont jamais les instruments du crime qui manquent… Pour qu’il ait dit cela… ayant l’oreille du quartier comme il l’a…