Page:Darien - Biribi (Savine 1890).djvu/315

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ainsi qu’une pancarte au-dessus de la tête des malfaiteurs, l’ignominie de mes bourreaux.


Je m’enfonce dans les profondeurs du boulevard désert. La nuit est tombée. Le brouillard s’est épaissi…

C’est dans une nuit plus noire encore que les opprimés doivent élever la voix. C’est dans une obscurité plus grande qu’ils doivent faire éclater la trompette aux oreilles de la Société ― la Société, vieille gueuse imbécile qui creuse elle-même, avec des boniments macabres, la fosse dans laquelle elle tombera, moribonde-sandwich qui se balade, inconsciente, portant, sur les écriteaux qui pendent à son cou et font sonner ses tibias, un grand point d’interrogation ― tout rouge.


Paris, 1888.


FIN