Page:Darien - Biribi (Savine 1890).djvu/43

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ment et personne ne vous punirait. Réfléchissez à ça. J’y réfléchirai. En attendant, je couche en permanence à la salle de police.

Un soir, on vient m’y chercher. Il paraît qu’il y a du nouveau. On mobilise une batterie pour l’envoyer en Tunisie. On a dressé une liste des hommes qui la composent et je suis inscrit un des premiers.

— Quand part-on ?

— Dans deux jours. Vous emmenez vos chevaux ― sans harnachement, sans rien ― et vous allez vous faire armer à Vincennes.

À Vincennes ? Pour aller en Tunisie ? Pourquoi pas à Dunkerque ?

Quelle drôle d’idée ! Enfin, tant mieux ! Je reverrai peut-être Paris, en passant.