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Page:Darien - L’Épaulette, Fasquelle, 1905.djvu/386

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réussi, pour toi et pour moi. Et vous, Raubvogel, que Dieu vous bénisse ! ça vous apprendra…



Il y a des faits qui sont trop connus pour que je les rappelle ici. Tout le monde se souvient des condamnations qui frappèrent et déshonorèrent à jamais Dreikralle et Ganivais ; des poursuites intentées à Hablez, et qui firent à cet industriel une magnifique réclame. On ignore sans doute que j’ai été nommé capitaine, et attaché à l’État-Major général ; mais on n’a peut-être pas oublié que mon père a été appelé au commandement du —zième Corps d’armée, à Nortes.

Mme Dreikralle a quitté la France après la condamnation de son mari. J’avais pu l’apercevoir un instant, au cours du procès. Elle ne m’avait point paru très découragée. Après tout, elle avait prévu son sort — et l’avenir lui réserve peut-être des revanches.