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NOTES


(1). Sur Zohâk, voir notre ouvrage intitulé Ormazd et Ahriman, Paris, Vieweg, 1877, §§ 91-95, 107-110.

(2). Sur Saoshyant, voir Ibid., §§ 180-192.

(3). Le mot imâm signifie littéralement le chef, le guide. Dans la prière publique, il désigne le ministre officiant dont le peuple répète à voix basse les paroles et imite les mouvements. Il tient sa délégation de l’imâm suprême, successeur de Mahomet. Chez les Chiites, l’imâm légitime ayant disparu (voir page 148 et suite), il n’y a plus que des chefs de fait et la prière publique de vendredi n’est plus légale. (Querry, Recueil des lois schyites, I, 85.)

(4). « De tout temps les musulmans ont entretenu l’opinion que, vers la consommation des siècles, doit nécessairement paraître un homme de la famille du Prophète, afin de soutenir la religion et de faire triompher la justice. Emmenant à sa suite les vrais croyants, il se rendra maître des royaumes musulmans et s’intitulera El-Mehdi (le dirigé). Alors viendra Ed-Deddjâl (l’Antéchrist), et auront lieu les événements qui doivent signaler l’approche de la dernière heure (du monde), évé-