sent, et de là chez les Gadouns, où il prépare de nouvelles revanches ; il y a deux ans, las des Gadouns, il allait de nouveau frapper à la porte des Anglais ; le Commissaire, colonel Waterfield, lui donnait un bout de terrain en free rent : « il est si vieux que cela ne chargera pas longtemps le budget de l’Inde. » Son petit-fils est entré dans le fameux régiment afghan des guides de Mardan. Il mourra là en ruminant des plans de vengeance, rêvant à Akbar Khan ou à la Djirga massacrée.
Voici le drame du massacre, tel que le raconte une ballade récente, du poète Arsal :
Firouz (le chef du parti hostile à Mouqarrab) dit à la Djirga : « Nous ferons la paix à présent par politique. Nous renverrons les Amazais, le khan restera seul, et alors il entendra bientôt ce que nous avons à lui dire. »
La Djirga a fait la paix ; mais une pensée perfide est au cœur de chacun : « Nous mettrons à sac Ghazikot. » Ghazan était partisan du khan, il fut informé du complot.
Ghazan à informé le khan de point en point ; il lui dit : « Ne te fie pas à eux, la Djirga tout entière a résolu ta mort. Massacre la Djirga, que tu n’aies plus à t’inquiéter d’eux ! »
La Djirga et le khan se sont rencontrés. Mon appui est dans le Dieu bon ! Avec eux étaient Ghulâm et