Ce pigeon se reconnaît d’emblée par son capuchon qui enveloppe presque complètement la tête, et se rejoint sur le devant du cou. Ce capuchon ne paraît être que l’exagération de la crête des plumes renversées de la partie postérieure de la tête qui se remarque chez plusieurs sous-variétés, et qui dans le Latz-Taube[1], est intermédiaire entre le capuchon et la crête. Les plumes du capuchon sont allongées ; il en est de même des ailes et de la queue ; de sorte que le Jacobin, quoique plus petit comme oiseau, a l’aile repliée plus longue de 1 1/4 de pouce que celle du Bizet. En prenant pour terme de comparaison la longueur du corps sans la queue, l’aile repliée est proportionnellement à celle du Bizet, trop longue de 2 1/4 de pouce, et l’envergure trop longue de 5 1/4 de pouce. Cet oiseau est d’une nature tranquille, il remue peu et ne vole que rarement, ainsi que Bechstein et Riedel l’ont remarqué en Allemagne[2]. Ce dernier auteur signale aussi la longueur des ailes et de la queue. Le bec est proportionnellement à la grosseur du corps d’environ 0.2 de pouce plus court que dans le Bizet, mais la capacité interne de la bouche est beaucoup plus grande.
On peut caractériser les oiseaux de ce groupe par leur ressemblance sur tous les points importants de leur structure et notamment le bec, avec le Bizet. Le Pigeon Tambour est le seul qui constitue une race bien accusée. Quant aux autres variétés et sous-races, très-nombreuses d’ailleurs, je ne signalerai que les plus distinctes parmi celles que j’ai moi-même vues et observées vivantes.
C’est une race bien accusée dont la voix toute particulière ne ressemble en rien à celle d’aucun autre pigeon. Son roucoulement rapidement répété, se continue pendant plusieurs minutes, d’où leur nom de Tambours. Ils sont encore caractérisés par une touffe de plumes allongées, frisées au-dessus