les Culbutants, mais pas tous) presque aussi saillante que celle de la troisième dorsale, et les deux apophyses tendent à former ensemble une arcade osseuse. Le développement de l’arcade constituée par les apophyses inférieures des troisième et quatrième dorsales, varie aussi beaucoup, ainsi que la grandeur de l’apophyse inférieure de la cinquième vertèbre.
Le Bizet a douze vertèbres sacrées ; elles varient en nombre, en grandeur et sont plus ou moins distinctes suivant les races. Il y en a treize et même quatorze chez les Grosses-gorges dont le corps est allongé ; nous constaterons aussi tout à l’heure chez ces oiseaux un nombre supplémentaire de vertèbres caudales. Les Messagers et les Runts en ont ordinairement douze, mais dans un Runt j’en ai une fois rencontré onze seulement, ainsi que dans le Messager de Bassorah. Les Culbutants ont de onze à treize vertèbres sacrées.
Les vertèbres caudales sont au nombre de sept chez le Bizet. Il y en a huit ou neuf (une fois dix) chez les Pigeons Paons, dont la queue est si fortement développée ; elles sont un peu plus longues que dans le Bizet, et leur forme varie considérablement. Les Grosses-gorges ont aussi huit ou neuf vertèbres caudales. J’en ai vu huit dans un Jacobin et un Coquille. Les Culbutants ont toujours le nombre normal de sept ainsi que les Messagers, à l’exception d’un individu chez lequel je n’en ai trouvé que six.
La table suivante résume les déviations les plus remarquables que j’aie observées dans le nombre des vertèbres et des côtes :
BIZET. | grosse-gorge de M. Bult. |
CULBUTANT hollandais. |
MESSAGER de Bassorah. | |
Vertèbres cervicales |
12 | 12 | 12 | 12 |
La 12e portait une petite côte. | ||||
Vertèbres dorsales |
8 | 8 | 8 | 8 |
Côtes |
8 | 8 | 7 | 7 |
La 6e paire avec apophyse, la 7e sans. | Les 6e et 7e paires avec apophyses. | Les 6e et 7e paires sans apophyses. | Les 6e et 7e paires sans apophyses. | |
Vertèbres sacrées |
12 | 14 | 11 | 11 |
Vertèbres caudales |
7 | 8 ou 9 | 7 | 7 |
Vertèbres totales |
39 | 42 ou 43 | 38 | 38 |
Le bassin diffère très-peu dans les diverses races. Le bord antérieur de l’ilion est parfois plus également arrondi, l’ischion plutôt plus allongé, et le trou obturateur, comme dans beaucoup de Culbutants, moins développé que dans le Bizet. Les bords de l’ilion sont très-saillants chez la plu-