CHAPITRE VII.
RACES GALLINES.
D’après ce que j’ai pu apprendre et voir, des échantillons de races gallines apportés des diverses parties du globe, je crois que la plupart des formes principales ont été importées en Angleterre, bien qu’un certain nombre de sous-races puissent y être encore inconnues. La discussion à laquelle, après avoir brièvement décrit[1] les races gallines principales, nous aurons à nous livrer sur leur origine et leurs différences caractéristiques, aura nous le croyons quelque intérêt pour le naturaliste, quoiqu’elle n’ait aucunement la prétention d’être complète. Autant que je puis le voir, une classification naturelle des races n’est pas possible, car elles diffèrent les unes des autres à des degrés divers, et n’offrent pas de caractères subordonnés les uns aux autres, qui permettent de les classer par groupes sous d’autres groupes. Elles semblent toutes avoir divergé d’un type unique par des voies différentes et indépendantes. Chaque race principale comprend des sous-variétés diversicolores, dont la plupart reproduisent fidèlement leur type, mais qu’il sera inutile de décrire. J’ai groupé sous la race du Coq
- ↑ J’ai puisé à diverses sources les éléments de ce court synopsis ; mais j’en dois la plus grande partie aux renseignements que m’a fournis M. Tegetmeier, qui a revu ce chapitre en entier, et dont les connaissances sur le sujet sont une garantie de l’exactitude de son contenu. M. Tegetmeier m’a également aidé de toutes manières pour me procurer des informations et des échantillons. Je saisis cette occasion pour témoigner à M. B. P. Brent, l’auteur bien connu d’ouvrages sur les oiseaux de basse-cour, toute ma reconnaissance pour son infatigable assistance, et pour ses dons d’un grand nombre de spécimens.