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CONCLUSION.

monde organisé, tout semble concourir à rendre possible l’union éventuelle d’individus distincts ; il en résulte, en somme, à défaut d’une démonstration directe, une grande probabilité en faveur de l’existence d’une grande loi naturelle : que le croisement d’animaux et de plantes qui ne sont pas en relations de parenté trop rapprochées est avantageux et même nécessaire, et que la reproduction consanguine, prolongée pendant un trop grand nombre de générations, peut par contre avoir les conséquences les plus nuisibles.