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beaucoup en intensité, et n’était plus perceptible si on crevait les deux sacs. La femelle a au cou un espace « analogue mais plus petit, de peau dénudée, mais qui n’est pas susceptible de dilatation[1]. »

Fig 40. — Cephalopterus ornatus, mâle (d’après Brehm, édition française).


Le mâle d’une autre espèce de tétras (T. urophasianus) gonfle prodigieusement, pendant qu’il courtise la femelle, « son

  1. Sportsman and Naturalist in Canada, by Major W. Ross King, 1866, p. 144-146. M. T. W. Wood fait dans Student (avril 1870, p. 116) un récit excellent de l’attitude et des habitudes de l’oiseau pendant qu’il fait sa cour. Il dit que les touffes des oreilles ou les plumes du cou se redressent de façon à se rencontrer au sommet de la tête.