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CORYDALIS.

une seconde ellipse plus large, plus irrégulière et plus courte, longue de 6c,3 seulement, fut tracée en 2 heures 2 minutes. D’après l’analogie avec les Fumaria et Corydalis, je ne doute pas que les entre-nœuds de l’Adlumia ne possèdent la faculté de s’enrouler.

Corydalis claviculata. — Cette plante est intéressante parce qu’elle est dans une condition si exactement intermédiaire entre une plante grimpant à l’aide de ses feuilles et une plante pourvue de vrilles, qu’on aurait pu la placer dans l’une ou l’autre catégorie ; mais, pour des motifs qui seront indiqués plus tard, elle a été classée parmi les plantes à vrilles.

Outre les plantes déjà décrites, le Bignonia unguis et ses congénères, quoique aidés par des vrilles, ont des pétioles préhenseurs. Suivant Mohl (p. 40), le Cocculus japonicus, une Ménispermacée, et une fougère, l’Ophioglossum japonicum, grimpent au moyen de leurs pétioles.

Nous arrivons maintenant à un petit groupe de plantes qui grimpent à l’aide des nervures médianes prolongées ou des extrémités de leurs feuilles.

Liliaceæ. — Gloriosa Plantii. — La tige d’une plante à moitié développée se mouvait continuellement, en décrivant en général une spire irrégulière, mais parfois des figures elliptiques avec l’axe principal dirigé en divers sens : elle suivait le soleil