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PLANTES À VRILLES.

bles de tous les côtés, mais principalement sur le bord concave de l’extrémité. Ces vrilles ne possèdent pas la faculté d’enroulement spontané ; elles sont d’abord inclinées en haut d’un angle d’environ 45 degrés, puis deviennent horizontales et enfin se dirigent en bas. D’autre part, les jeunes entre-nœuds s’enroulent en ellipses et portent les vrilles. Deux ellipses furent décrites, chacune en cinq heures environ ; leurs grands axes étaient dirigés suivant un angle d’environ 45 degrés, comparativement à l’axe de l’ellipse précédente.

Lathyrus grandiflorus. — Les plantes observées étaient jeunes et leur croissance, sans être vigoureuse, l’était cependant assez pour que mes observations inspirent de la confiance. Cela étant ainsi, nous trouvons le fait rare d’entre-nœuds et de vrilles qui ne s’enroulent pas. Les vrilles des plantes vigoureuses ont une longueur de 10 centimètres environ et sont souvent divisées deux fois en trois branches ; leurs extrémités sont courbées et sensibles sur leurs bords concaves ; la partie inférieure de la tige centrale est à peine sensible. Cette plante semble donc grimper simplement à l’aide de ses vrilles, qui sont mises en contact par la croissance de la tige ou d’une manière plus efficace par le vent avec les objets environnants auxquels elles s’accrochent. J’ajouterai que les vrilles ou les entre-nœuds du