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REMARQUES FINALES.

détermine leur enroulement, en sorte que leur mouvement révolutif est souvent accéléré ou retardé lorsqu’elles se dirigent vers la lumière ou lorsqu’elles s’en éloignent. D’autre part, dans quelques cas, les vrilles s’incurvent vers l’obscurité.

Quatrièmement, nous avons le mouvement révolutif spontané qui est indépendant de tout stimulus extérieur, mais qui est subordonné à la jeunesse de la partie et à une santé vigoureuse ; ceci, comme de raison, dépend encore d’une température appropriée et d’autres conditions favorables.

Cinquièmement, les vrilles, quelle que soit leur nature homologique, les pétioles ou les extrémités des feuilles de plantes grimpant à l’aide des feuilles et sans doute certaines racines, ont tous la faculté de se mouvoir quand on les touche, et se courbent promptement vers le côté touché. Une pression extrêmement légère est souvent suffisante. Si la pression n’est pas permanente, la partie en question se redresse et est de nouveau prête à se courber si elle est touchée.

Sixièmement, les vrilles, bientôt après avoir saisi un support, mais non pas après une simple courbure temporaire, se contractent en spirale. Si elles ne sont pas arrivées au contact d’un objet, elles finissent par se contracter en spirale après avoir cessé de s’enrouler, mais dans ce cas le mouvement