dernière plante est essentiellement volubile. Des espèces du même genre se meuvent avec des vitesses différentes. La vitesse ne semble pas dépendre de l’épaisseur des tiges ; celles du Sollya sont aussi minces et aussi flexibles qu’une ficelle, mais elles se meuvent plus lentement que les tiges épaisses et charnues du Ruscus, lesquelles paraissent peu appropriées à un mouvement quelconque. Les tiges de la Wistaria, qui deviennent ligneuses, se meuvent plus rapidement que celles des tiges herbacées Ipomœa ou Thunbergia.
Nous savons que les entre-nœuds, pendant qu’ils sont encore très-jeunes, n’acquièrent pas toute leur vitesse de mouvement : il s’ensuit qu’on peut voir sur la même plante plusieurs tiges s’enroulant avec des vitesses différentes. Les deux ou trois entre-nœuds ou même un plus grand nombre qui se forment d’abord au-dessus des cotylédons ou au-dessus du rhizome d’une plante vivace ne se meuvent pas ; ils peuvent se supporter par eux-mêmes, mais rien de plus.
Un plus grand nombre de plantes volubiles s’enroule dans une direction opposée au cours du soleil ou à celui des aiguilles d’une montre que dans le sens inverse ; et par conséquent la majorité, comme on le sait, grimpe le long des tuteurs de gauche à droite. Parfois, quoique rarement, des plantes du même ordre s’enroulent dans des directions opposées :