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d’une manière quelconque de nouvelles lamelles. Dans une coupe faite par mon fils, il semblait que la chose eût déjà commencé, bien que la glande contînt deux concrétions un peu grosses, car près des parois il y avait plusieurs tubes cylindriques et ovales d’intersectés qui étaient doublés de matière cellulaire et étaient tout à fait remplis de cellules calcifères libres. Si plusieurs tubes ovales s’élargissaient dans une direction, cela donnerait les lamelles.

Outre les cellules calcifères libres dans lesquelles il n’y avait pas de noyau visible, d’autres cellules libres, mais un peu plus grandes, furent observées à trois reprises différentes, et celles-ci contenaient distinctement un noyau et un nucléole. L’acide acétique n’agissait sur elles que pour rendre le nucléole plus distinct. L’acide fit disparaître de l’interstice de deux lamelles une concrétion très petite dans une glande antérieure.

Cette concrétion était incrustée dans une matière cellulaire pulpeuse, avec beaucoup de cellules calcifères libres, en même temps qu’une multitude de cellules plus grandes, libres, à noyau, et ces dernières restaient insensibles à l’action de l’acide acétique, tandis qu’il dissolvait les autres. Cette observation et plusieurs autres du même genre m’ont amené à supposer que les cellules calcifères se développent aux dépens de cellules plus grandes à noyau ; mais comment cela s’opère-t-il, c’est ce que je n’ai pas pu déterminer encore avec certitude.

Quand une glande antérieure contient plusieurs petites concrétions, quelques-unes d’entre elles ont géné-