Page:Dash - Un amour coupable.djvu/354

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On aida Christophe, et on lui tint l’échelle de cordes, tandis qu’il descendait péniblement, ayant chargé Laurence sur ses épaules ; de mains en mains ils eurent en un clin d’œil descendu tous les ballots, et ils se hâtèrent de marcher par les rues humides, silencieuses, dont le pavé était glissant.

Un des bras de la triste Laurence était non pas passé, mais retenu dans celui de Jean, et l’autre dans celui du maître de la bande ; ils se dirigèrent dans diverses rues afin de ne point attirer l’attention s’ils étaient par hasard rencontrés par quelque agent de police.

Les voleurs arrivèrent successivement et déposèrent leurs lourds et précieux fardeaux, puis ils se mirent tous à boire, ayant toutefois la précaution de peu élever la voix ; puis ils vidèrent les malles, et l’un d’eux ouvrant par un ressort une porte perdue et cachée dans un vieux morceau de tapisserie représentant autrefois Cupidon lançant une flèche à une jeune nymphe endormie.