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II

LA PORTIÈRE


Jean et le chef se levèrent doucement aussitôt que la troupe fut endormie, et faisant signe à Laurence de les suivre, ils l’emmenèrent avec eux dans un nouveau repaire. C’était une petite maison borgne et obscure, rue des Cinq-Diamants. Le chef tira une clef de sa poche, ouvrit la porte extérieure, porte d’allée creuse, basse, et ils entrèrent dans un couloir étroit, humide et infect. Ils montèrent à tâtons un mauvais escalier roide comme celui d’un pigeonnier c’est-à-dire qu’il fut encore obligé de porter Laurence à qui l’obscurité, la fatigue et la peur avaient ôté la faculté de marcher.