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LE ROI GRALON ET LA VILLE D’IS.




— Qu’y a-t-il de nouveau dans la ville d’ls, que la jeunesse est si joyeuse, et que j’entends le biniou, la bombarde et les harpes.

— Dans la ville d’Is il n’y a rien de nouveau, car c’est fête ici tous les jours. Il n’y a rien de nouveau dans la ville d’ls, car c’est fête ici toutes les nuits.

Les buissons d’épine ont poussé devant les portes des églises toujours fermées ; et sur les pauvres qui pleurent on lâche les chiens pour les dévorer.