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Page:Dastumad - Bleuniou-Breiz.djvu/15

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LA PÉLERINE DE RUMENGOL.

Le vent était froid, la terre toute glacée ; tout le long de la route qui mène à Rumengol, une pauvre femme marchait tout en grelottant ; pieuse pèlerine, sur ses pieds nus, elle allait, un bâton blanc à la main, à l’église de Notre-Dame Marie.

Arrivée à l’autel : Je suis venue encore vous voir, Sainte-Vierge, parce que je vous aime, et parce que je me souviens bien de la première fois que je vins à votre maison sainte ; alors, sur mes genoux trois fois je fis le tour de vos murs, remplie de votre amour, je vous priai avec larmes que je devinsse mère sans tarder.