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Page:Dastumad - Bleuniou-Breiz.djvu/21

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Un jour, ô sainte Mère, votre fils sans rien dire, (cela m’a été affirmé par un prêtre), s’en fut à l’église d’une grande ville. Vous le cherchiez partout, vous le cherchiez toute en larmes ; pour vous tirer d’angoisse vous cherchiez quelqu’un qui vous dit : il est ici ! allez sans inquiétudes.

O Reine du ciel ! ce mot que vous cherchiez quand vous étiez en peine, dans le temps. que vous pleuriez, faites que je le trouve aussi maintenant. Dites à votre cher fils, maintenant qu’il est roi, que la privation d’un fils est, de la part de Dieu, pour une mère chrétienne, le plus grand des tourments.

Au revoir donc, Sainte Vierge, j’ai obtenu mon souhait. En chantant que vous êtes grande et surtout que vous êtes bonne, du côté de la maison je vais m’en retourner. J’étais faible en venant ici ; en m’en allant je suis forte. Il ne partira pas… Il restera ; pourtant malgré ma force je tremble et je pleure.