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L’ÉMANCIPATION DE LA FEMME

nier argument ne devrait jamais effrayer un seul ami du suffrage des femmes. Avant l’acte de réforme, on nous disait de tous côtés que les classes ouvrières ne réclamaient pas leurs franchises.

Mais quand le jour de l’agitation vint, quand les grilles de Hyde Park furent enlevées, on renonça à cet argument et l’on accorda le suffrage aux classes ouvrières. C’est parce qu’à présent les femmes ne revendiquent pas le suffrage que cette société existe ; son but serait bien exprimé si l’on disait qu’il est un effort pour enseigner aux femmes à réclamer le suffrage et aux hommes à avoir la justice de le leur accorder.

M. Wilfrid Lawson Baronnet, membre du parlement, après quelques mots de sympathie à l’assemblée, termine en demandant pour la présidente des remerciements votés par acclamation. On remarquait la présence de M. Louis Blanc parmi les nombreuses notabilités qui se pressaient à cette séance.


Les personnes qui s’intéressent à la question des femmes pourront en suivre les progrès à la Société d’Émancipation progressive de la femme, rue de la Pompe, n°5, Paris-Passy, et dans le journal l’Avenir des femmes, rue des Deux-Gares, 4, Paris.


FIN.