Page:Daudet - Aventures prodigieuses de Tartarin de Tarascon, 1872.djvu/183

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Sidi Tart’ri en resta tout interloqué, le derrière sur ses pastèques.

— Qué turban, mon pauvre monsieur Tartarin !… C’est donc vrai ce qu’on dit, que vous vous êtes fait Teur ?… Et la petite Baïa, est-ce qu’elle chante toujours Marco la Belle ?

— Marco la Belle ! fit Tartarin indigné… Apprenez, capitaine, que la personne dont vous parlez est une honnête fille maure, et qu’elle ne sait pas un mot de français.

— Baïa, pas un mot de français ?… D’où sortez-vous donc ?…

Et le brave capitaine se remit à rire plus fort.

Puis voyant la mine du pauvre Sidi Tart’ri qui s’allongeait, il se ravisa.

— Au fait, ce n’est peut-être pas la même… Mettons que j’ai confondu… Seule-