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LA DERNIÈRE
CLASSE.
RÉCIT D’UN PETIT ALSACIEN.
E matin-là j’étais très en retard pour
aller à l’école,
et j’avais grand’peur
d’être grondé, d’autant que M. Hamel
nous avait dit qu’il nous interrogerait
sur les
participes,
et je n’en savais pas le premier
mot.
Un moment l’idée me vint de manquer
la classe
et de prendre
ma course à travers champs.
Le
temps était si chaud,
si clair ! On entendait les
merles siffler à la lisière du bois, et dans le pré
Rippert, derrière
la scierie,
les Prussiens
qui
faisaient l’exercice.
Tout
cela me tentait bien
plus que la règle des participes ;
mais j’eus la
force de résister,
et je courus bien vite vers
l’école.
En passant devant la mairie,
je vis qu’il y