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LES PETITS PÂTÉS
I
e matin-là, qui était un dimanche, le pâtissier Sureau de la rue de Turenne appela son mitron, et lui dit :
« Voilà les petits pâtés de M. Bonnicar… va les porter et reviens vite… Il paraît que les Versaillais sont entrés dans Paris. »
Le petit, qui n’entendait rien à la politique, mit les pâtés tout chauds dans sa tourtière, la tourtière dans une serviette blanche et le tout d’aplomb sur sa barrette, partit au galop pour l’île Saint-Louis, où logeait M. Bonnicar. La matinée était magnifique, un de ces grands