Page:Daudet - Henry Houssaye, paru dans Le Figaro, 25 septembre 1911.djvu/3

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Pour ne pas l’effrayer en l’en déchargeant, quelques-uns de ses confrères s’étaient offerts pour la remplir à sa place dans la mesure où ils le pouvaient faire sans qu’il s’en aperçût. On lui a prodigué en cette circonstance des témoignages de sympathie et de sollicitude amicale dont les membres de l’Académie sont coutumiers entre eux. Il les méritait non seulement par son talent et par ses œuvres, mais aussi par son caractère, son aménité, la sincérité de ses convictions, le labeur fécond de sa vie dont ses travaux furent à la fois le tourment et le charme.

Ses œuvres, on le sait, forment un total considérable et l’histoire ne laisse pas d’en être curieuse, moins encore parce qu’elle révèle la variété d’aptitudes de l’auteur que parce qu’elle met