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V
L’IVRESSE
Il n’était pas encore six heures du matin.
Dans les rues d’Indret il faisait pleine nuit. Çà et là, à des vitres de boulangers, de marchands de vin, quelques lumières fumeuses apparaissaient dans le brouillard comme derrière un papier huilé, avec cet étalement blafard du rayon qui ne peut percer. Dans un de ces cabarets, près du poêle allumé et ronflant, le neveu de Roudic et son apprenti étaient assis et causaient en buvant.
— Allons, Jack, encore une tournée.
— Non, merci, monsieur Charlot. Je n’ai pas l’habitude de boire. J’ai peur que cela me fasse du mal.
Le Nantais se mit a rire :
— Allons donc ! Un Parisien comme toi… tu plai-