Page:Daudet - L’Immortel (Lemerre 1890).djvu/260

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Astier-Réhu, par contenance, bégaya encore quelques mots, mais un grand tourbillon d’oiseaux noirs s’abattant dans la cour couvrait sa voix de cris rauques et lugubres qui se prolongeaient sous les voûtes. « Tiens !… les corneilles de l’hôtel Padovani, dit la femme avec un geste respectueux vers les platanes en branches grises par-dessus les toits d’en face… Elles arrivent avant la duchesse, cette année… signe que nous aurons l’hiver de bonne heure !… »

Il s’éloigna, le cœur plein d’épouvante.