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Le vieux secoua la tête :
« Merci, je n’ai pas faim.
Le bonheur des autres, vois-tu, ça fait mal quand on est bien triste. »
Et il s’éloigna, courbé sur sa canne.
Louveau ne prononça pas une parole de la soirée.
Il passa la nuit à marcher sur le pont et, le matin, sortit sans rien dire à personne.
Il se rendit au presbytère.
La maison du curé était voisine de l’église.
C’était une grande bâtisse carrée, avec une cour par-devant et un potager derrière.
Des poules picoraient sur le seuil.
Une vache à l’attache beuglait dans l’herbage.